• Un film projeté dans le cadre de la Semaine de l'Environnement

    Pour voir le film : c'est ici

    « Comment comprendre que la majorité des personnes qui sont censées nourrir l’humanité, souffrent d’une situation catastrophique, marquée par le chômage, la pauvreté, l’exode et la faim ? »

    870 millions d’affamés dans le monde (aujourd’hui plus d’une milliard)

    Ce chiffre nous saute aux yeux depuis les émeutes de la faim de 2008. Dans tous les grands colloques internationaux, une question se pose à présent : « Qui va nourrir le monde ? »

    Et si la question était mal choisie ? Car les agriculteurs sont capables de nourrir l’ensemble de la population mondiale.

    En partant du quotidien des agriculteurs belges, le film commence un tour du monde agricole et alimentaire afin de comprendre quels sont les problèmes communs aussi bien en Europe qu’en Afrique ou au Brésil.

    On prend rapidement conscience que tout est lié et que chacun a son rôle à jouer dans la résolution du problème, qu’il soit politique, environnemental ou commercial.

    « Je mange donc je suis » tente de démontrer qu’un projet de société solidaire, durable et démocratique est plus que nécessaire.

    La souveraineté alimentaire, ce droit revendiqué par des milliers de mouvements sociaux à travers la planète, définie comme le droit des populations de choisir leur agriculture et leur alimentation sans que celles-ci ne portent préjudice aux droits des autres peuples, s’impose d’elle même.

    Un film de Vincent Bruno
    Une production (2009) de Demande à la poussière (dalp.org) et de la Coalition contre la faim (Belgique).

    Langue : français | Durée : 26 minutes.


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  • A la suite de la rencontre du samedi 29 janvier, à la Maison des Tiers Mondes et de la Solidarité internationale de Montpellier, intitulée "Paysans sans terres, ici et dans le monde", nous vous invitons à une réunion de travail pour partager nos réflexions sur le soutien que nos associations et organisations
    pourraient apporter à cette lutte.

    Le samedi 12 mars 2011 de 10h à 13h
    (suivi d'un pique-nique partagé sur place)
    Espace Martin Luther King, 27 Boulevard Louis Blanc, Montpellier (arrêt de tram : Corum)

    Pourquoi cette rencontre ?

    Fin janvier 2010 s'est tenue à Bhopal (Inde) une Conférence internationale, à l'initiative d'Ekta Parishad et avec la participation de Gandhi International, sur le thème "Vers une économie non-violente".
    Deux objectifs internationaux ont été définis par les 120 délégués représentant les 20 pays présents :
    Le droit d'accès des peuples autochtones aux ressources naturelles (terre, eau, forêt, semences, minerais,…) en vue d'un nouveau type de développement plus harmonieux, respectueux de l'homme et de la nature.
    Le droit à la souveraineté alimentaire, prioritaire sur le droit du commerce axé sur le profit
    immédiat.

    En Inde, d'octobre 2011 à octobre 2012, aura lieu une grande marche pour la dignité et les droits, organisée par le mouvement EKTA PARISHAD (Forum d'Unité). Ce mouvement populaire non-violent agit depuis plus de 20 ans avec les paysans sans terres, les populations tribales marginalisées, les femmes et les intouchables et regroupe 380 associations. Sous l'impulsion de son fondateur, Rajagopal (que nous avons rencontré à Montpellier il y deux ans) a été organisée en octobre 2007 une première marche JANADESH ("le verdict du peuple"), qui a rassemblé 25 000 personnes "sans terres" entre Gwalior et New Delhi.
    Cette marche a abouti à un projet de réforme agraire et à une loi sur les droits des populations tribales forestières.
    C'est pour veiller à la bonne application de ces réformes qu'Ekta Parishad prévoit cette nouvelle marche de 100 000 personnes, appelée JAN SATYAGRAHA ("la force de vérité du peuple").

    Vous trouverez des informations complémentaires présentant cette action sur le site Gandhi 2012 :
    http://www.gandhi2012.org/fr/objectif-octobre-2012.html
    ainsi qu'une déclaration de solidarité avec cette marche, proposée aux organisations, la liste des associations déjà signataires, et une liste d'actions de soutien possibles ici :
    http://www.gandhi2012.org/fr/declaration-de-solidarite-avec-la-grande-marche-indienne-jan-satyagraha-
    2011-2012.html .

    Dans le même temps, sur les autres continents, Amérique du Sud, Afrique et Europe des actions non-violentes ou marches de soutien sont envisagées, sachant que les problèmes de pauvreté existent partout, sous des formes différentes.
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    Ici même, dans la région, comment le droit des paysans à la terre, à l'eau, aux semences est-il pris en compte ?
    Parmi les multiples problèmes qui se posent :
    La difficulté d'accès à la terre pour les nouveaux paysans (15 000 personnes en France),
    la non-reconnaissance du statut d'agriculteur aux paysans dont l'exploitation n'a pas une superficie suffisante (15 % des 500 000 paysans de France) ; de ce fait, ils ne bénéficient pas d'une couverture sociale qu'ils paient pourtant, ils n'ont pas de droits de vote dans les syndicats professionnels agricoles…

    De nouvelles questions surgissent :
    l'usage des terres pour le tourisme, le golf,…
    l'achat de terres par les multinationales pour les agro-carburants, au détriment des cultures
    vivrières.
    comment promouvoir une souveraineté alimentaire ?…

    Voici quelques pistes de réflexion pour notre rencontre du 12 mars.


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  • La prochaine séance Manger sans Paysans à l'Utopia Montpellier aura lieu ce dimanche 27 février à partir de 9h30...
    Petite escapade autour de la notion de revenu de base, loin des problématiques agricoles... apparemment?

    Pour discuter de ce sujet qui bouscule les idées reçues, deux intervenants  :

    • Bernard Friot, économiste, sociologue et professeur émérite à l'Université Paris Ouest Nanterre. Membre de l'Institut européen du salariat.
    • Baptiste Mylondo, auteur de l'ouvrage "un revenu pour tous - précis d'utopie réaliste"

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  • Le jardin des Shadock est un jardin partagé informel dans la zone entre
    le musée archéologique de Lattes et la maison de la Nature (prés avec
    chevaux, bosquets, jardins, marais).

    Ces deux dernières années, le jardin s'est développé, s'est ouvert et
    les gens se sont renouvelés. Le printemps approche et nous cherchons des
    co-jardiniers motivés pour créer de nouvelles parcelles de potager, car
    nous venons de doubler la surface en location (~ 1500 m²). La plupart
    des gens ont des parcelles d'environ 10 à 15 m², pour le plaisir. La
    plus grande fait 120 m². Nous sommes actuellement 10. L'atmosphère est
    plutôt écolo / bio et conviviale. Nous avons également une parcelle
    commune, qui pourrait être plus développée, et des ruches. Une personne
    motivée pour dynamiser le collectif serait fortement appréciée, tout
    comme une personne ayant de réelles ambitions potagères.

    Pour l'eau, nous avons un forage et une pompe à main, n'ayant pas encore
    cédé aux sirènes de la modernité... La terre est améliorable, elle se
    travaille bien au printemps et à l'automne. En été elle a tendance à
    durcir, et en hiver elle est très collante, voire gorgée d'eau. La
    première année est la plus difficile (décompactage, désherbage). Le top
    dans ces conditions serait la culture sur buttes ou banquettes.
    L'environnement est assez particulier et nécessite des adaptations mais
    les résultats sont satisfaisants (avec 120 m² et pas mal de motivation,
    je me nourris de mes légumes). L'endroit est très agréable, entouré de
    bosquets de frênes et d'autres jardins, et une partie du jardin est
    réservée à des activités plus conviviales. Le principal inconvénient
    réside dans les trajets si vous habitez sur Montpellier, mais il est
    possible d'aller jusqu'à Lattes assez facilement en vélo par le Lez (en
    attendant le TRAM 3).

    Le loyer est de 70 euros par mois au total pour environ 1500 m². Le
    loyer est partagé entre les co-locataires, avec un ajustement en
    fonction de la surface des parcelles individuelles. Plus nous sommes
    nombreux, moins c'est cher. Il faut ajouter un euro par parcelle
    individuelle/mois pour la caisse commune (matériel). Actuellement
    compter environ 10€/mois pour les plus petites parcelles (en attendant
    d'être plus nombreux).

    Des photos ici :
    https://picasaweb.google.com/bidule34/JardinDesShadok?authkey=Gv1sRgCOHRrM7xzcTQaw&feat=directlink

    Si vous êtes intéressé, ou si vous voulez plus de renseignements,
    contactez SIMON: pops@no-log.org
    Merci de diffuser !


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  •   Hier, j'étais à l'Oeil de Chat, 1 rue Achille Bégé, où se retrouve de joyeux "séminaristes" pour un atelier qui s'appelle "Jardiner en ville, jardiner en commun". Je n'ai donc pas pu résister à en toucher deux mots ici!

      Il s'agit d'un atelier à la fois pratique et théorique sur le jardinage qui a lieu une fois par mois.

      Si le Séminaire concerne surtout la production en commun de savoirs, la cOOp est l'expression d'un projet beaucoup plus large. Elle se présente comme:

      "une association dont les membres mènent une réflexion et tentent de mettre en place des systèmes d'autonomie politique, intellectuelle et vivrière, permettant ainsi aux humains de ne pas se cantonner à un seul type d'activité mais de mêler harmonieusement les travaux de production intellectuelle et matérielle.

      "Un des axes de son travail consiste à mettre en réseau les détenteurs de savoirs matériels et immatériels utiles à cette fin et d'aider à la diffusion de ces savoirs par tous les types de moyens techniques existants, tels que l'édition traditionnelle de livres, l'édition de documents électroniques composés de texte, d'images fixes ou animées, de son et de musique et la mise en place de sites internet.

      "Son but est également d'aider à la gestion d'espaces de production alimentaire commune (jardins potagers, poulaillers, céréales...) dans le souci du respect de la nature et de la qualité des productions."

      En voici donc les liens:

      http://www.le-seminaire.fr/

      http://www.la-coop.org/


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